Alors que le mois de décembre approche, et avec lui le couronnement de la nouvelle Miss France, le concours annuel est une nouvelle fois visé par des critiques, devant la justice cette fois.
L'association féministe Osez le féminisme a saisi le conseil des prud'hommes de Bobigny en accusant la société de production du concours et les organisateurs eux-mêmes d'utiliser des femmes pour fabriquer un programma audiovisuel extrêmement lucratif tout en bafouant le droit du travail.
Pour souligner son propos, l'association évoque une jurisprudence datant de 2013 dans le cadre du concours Mister France et insiste sur le fait que la relation entre la production et les candidates est en tout point identique que celle liant un salarié à son employé et devrait ainsi être considérée comme telle.
Pour l'heure, l'organisation Miss France reste dans le silence et refuse de répondre à ces attaques.