Annecy se mobilise face aux conséquences de l'élection américaine. Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche inquiète jusqu’en Haute-Savoie. En promettant une fin rapide au conflit, potentiellement au prix de concessions de Kiev face à la Russie, le nouveau Président suscite de vives préoccupationss parmi les soutiens internationaux de l'Ukraine. Face à cette situation, certaines associations annéciennes redoublent d’efforts pour sensibiliser le public et lever des fonds.
Pallier le manque de soutien international
La victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine pourrait bien changer la donne en Ukraine. À Annecy, ces craintes se traduisent par une mobilisation accrue de l’association Annecy Ukraine et le collectif Annecy Solidarité Ukraine. Depuis mardi et jusqu'au 11 novembre, le Pâquier accueille une exposition unique : une ambulance mitraillée en décembre 2022 par l'armée russe en Ukraine.
Appel aux dons pour de nouvelles ambulances
Une initiative lancée par l'Union des Ukrainiens de France qui mobilise près de 50 bénévoles chaque jour, de 11h à 18h. Véritable témoignage des crimes de guerre perpétrés par l'armée russe, cette action a un objectif : acheter dix nouvelles ambulances pour l'Ukraine. Ces véhicules restent essentiels pour les secours dans les zones de combat où les attaques directes contre les infrastructures médicales se multiplient. Les associations espèrent sensibiliser les Annéciens aux conséquences directes de cette guerre et aux besoins criants sur le terrain.
Trump, un tournant pour le conflit ukrainien
L’exposition de cette ambulance mitraillée symbolise aussi un appel aux dons, dans un contexte où les initiatives locales prennent une importance croissante pour compenser les incertitudes de l’aide internationale. L'armée ukrainienne n'a pas les moyens de repousser l'armée russe de façon définitive. Et au lendemain de la réélection de Donald Trump, se pose la question de la potentielle réduction de l'aide des Etats-Unis. Une mesure qui affaiblirait encore davantage le pays en guerre. Rappelons qu'au cours de sa campagne, le candidat républicain a déclaré qu'il serait en mesure de négocier un accord avec la Russie et de mettre fin au conflit « en moins de vingt-quatre heures ».
