La réouverture pas avant le mois de mars 2025 de la ligne ferroviaire entre la France et l'Italie a été confirmé ce matin en Maurienne lors d’une visite de chantier après le terrible éboulement qui s’était produit le 27 Aout 2023 à l’époque en face du hameau de La Praz à hauteur de la commune de Saint André. La départementale 1006 elle ne rouvrira elle pas avant le printemps 2025. Quant au mur protégeant les usagers d’éventuelles chutes de blocs sur l’Autoroute A 43, il ne devrait lui pas être retiré avant le mois de décembre, avec donc 6 mois de retard par rapport aux dernières prévisions.
Un budget revu à la hausse
Coté budget maintenant, initialement prévu pour un montant de 6 millions d’euros, il sera finalement porté à 13 millions d’euros après des aléas géologiques découverts cet été.
Les travaux sur le terrain
Sur le terrain, plus d’une vingtaine de cordistes de l’entreprise CITEM, spécialisée dans les travaux en hauteur et en milieu montagnard, sont mobilisés en simultané 7 jours sur 7, du lever au coucher du soleil. Les cavités instables et profondes, découvertes jusqu’au cœur de l’été dans la zone centrale du versant à la suite d’opérations de minage, ont nécessité des travaux supplémentaires de purge, d’ancrage et de pose de grillages. Cette étape a été réalisée, avec succès, du printemps au début de l’automne 2024. Les cordistes travaillent actuellement sur la partie médiane de la falaise.
Dès le mois de décembre, à l’issue de ces travaux de sécurisation de la falaise à l’aplomb des voies ferrées, SNCF Réseau pourra intervenir pour remettre en état la tête du tunnel et le reste de ses infrastructures (voie, caténaire, filets détecteurs, câbles de signalisation). Une fois la zone médiane sécurisée, il restera la pose d’un écran pare-blocs en pied de falaise dans le courant du 1er trimestre 2025 pour finaliser les travaux en falaise et permettre au Département de réaliser les travaux de remise en état de la RD 1006.
Différents techniques de purge
Différentes techniques de purge Les purges se font par minage avec de la dynamite pour détruire les blocs rocheux les plus imposants, de façon mécanique sur des blocs de plus petite dimension à l’aide d’une pelle araignée, mais aussi manuellement à la barre à mine ou à l’écarteur hydraulique. Chaque zone purgée est ensuite sécurisée par des ancrages de 7 à 12 m de long insérés dans la falaise qui permettent la pose de grillages plaqués et d’écrans pare-blocs. Un hélicoptère est mobilisé quotidiennement pour intervenir rapidement lors des phases de chantier le nécessitant.