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Haute-Savoie : pourquoi les coupes budgétaires menacent l'éducation des élèves ?

Haute-Savoie : pourquoi les coupes budgétaires menacent l'éducation des élèves ?

Le syndicat FSU-SNUipp 74 répond à la suppression de postes d'enseignants prévue par le gouvernement.

La FSU-SNUipp 74 dénonce les suppressions de postes à l'école proposées par le gouvernement de Michel Barnier. Alors que l'éducation nationale semble s'enliser dans une crise profonde, la décision de supprimer des postes enseignants suscite l'indignation et la confusion en Haute-Savoie.

Un manque d'enseignants alarmant

La situation de l'éducation en Haute-Savoie est alarmante, selon le syndicat FSU-SNUipp 74 . En dépit des promesses d'un professeur par classe, la rentrée scolaire reste marquée par une pénurie d'enseignants. Alors que le gouvernement choisit de supprimer 3 155 postes d'enseignants dans le 1er degré, les enseignants et les accompagnants d'élèves en situation de handicap  (AESH) sont laissés seuls face à eux-mêmes et face à des conditions de travail de plus en plus difficiles.

Vers des fermetures de classes ? 


Malgré le recrutement temporaire d'une centaine de contractuels, le problème persiste. Problème en partie masqué par le redéploiement de personnel de remplacement. Cette nouvelle décision pourrait avoir de graves conséquences en Haute-Savoie :

  • Des fermetures de classes 
  • Un manque croissant de remplaçants
  • Une remise en cause des effectifs allégés dans les Réseaux d'Éducation Prioritaire (REP)
  • Une difficulté accrue pour les demandes de temps partiel ou de disponibilité
  • Une hausse des effectifs par classe, alors que la Haute-Savoie se distingue déjà par un des taux d'élèves par classe les plus élevés en France

Des conditions de travail dégradées
Les signalements d'enseignants en détresse se multiplient. Des alertes qui alimentant un cycle de démissions et d'arrêts de travail. Selon la FSU-SNUipp 74, le budget 2025 de l'éducation nationale ne propose pas les ajustements nécessaires pour revaloriser les salaires des enseignants et des AESH, en particulier en Haute-Savoie, où le coût de la vie reste élevé. Le recrutement de 2 000 AESH est présenté comme un progrès, mais sans une véritable reconnaissance de leur métier. La FSU-SNUipp 74 appelle le gouvernement de Michel Barnier à un dialogue honnête avec les citoyens français.