Un épisode de la fièvre catarrhale ovine (FCO-BTV3) secoue le département de l'Ain. Un premier foyer a été confirmé le 9 octobre dernier. Les autorités intensifient les mesures de prévention pour protéger les éleveurs et leurs animaux.
Un élevage d'une commune du sud de l’Ain impacté
Ce premier foyer de Fièvre Catarrhale Ovine (FCO-BTV3) a été détecté à la suite d'une suspicion clinique. Apparu sur une commune du sud de l’Ain, il soulève des inquiétudes parmi les éleveurs et les autorités. Bien que non transmissible à l'homme, cette maladie, véhiculée par des moucherons piqueurs, représente un risque significatif pour les ruminants domestiques et sauvages. Les autorités mobilisent tous les moyens nécessaires pour contenir la situation.
La FCO-BTV3 : une maladie en expansion
Fièvre, lésions buccales, difficultés respiratoires, amaigrissement... Apparue pour la première fois en France le 30 juillet 2024, la FCO-BTV3 a connu une propagation rapide. Elle touche désormais plus de trente départements.Cette situation a suscité une forte mobilisation des pouvoirs publics et des filières professionnelles pour éviter la diffusion de la maladie.
Un appel à la vaccination dans l'Ain
Pour protéger les élevages et limiter la propagation de la maladie, une zone régulée a été instaurée dans un rayon de 150 kilomètres autour de chaque foyer détecté. Le département de l’Ain, inclus dans cette zone, voit ses mouvements d'animaux fortement encadrés. Les bovins, ovins, caprins, et cervidés d’élevage ne peuvent pas quitter cette zone, sauf dérogations spécifiques, comme pour les envois à l’abattoir. Ils doivent cependant se soummettre à un test individuel de dépistage en laboratoire. Il atteste l'absence de contamination. Les éleveurs de l’Ain, déjà affectés par le sérotype 8 de la maladie, sont appelés à intensifier la vaccination de leurs animaux.
Quel plan d'action en France ?
Pour limiter l’impact de cette nouvelle menace sur les filières bovine et ovine, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire et de la Forêt a mis en place un plan d’action. Il comprend des mesures de surveillance, de prévention, et d’assistance aux éleveurs touchés par la maladie.