De la prison ferme a été requise à l’encontre de l’ancien directeur du centre hospitalier d’Annecy, Nicolas Best. Ce dernier est en effet jugé depuis le 26 Août à la barre du tribunal correctionnel de Paris. Il doit répondre de faits de corruption passive et favoritisme. Trois ans de prison dont six mois ferme et une amende de 10 000 euros avec sursis ont finalement été requis à son encontre. Il a également été demandé à l’ancien directeur de ne plus exercer pendant 4 ans au sein d’un hôpital. Le jugement a été mis en délibéré, le verdict est attendu d’ici quelques mois.
Nicolas Best occupait également par le passé le poste de directeur du CHU de Nîmes de 2018 à 2020.
Il aurait bénéficié de dîners au restaurant et d'invitations à des concerts de la part de Bouygues. Des cadeaux intervenant au moment d'un marché conclu avec le promoteur qui avait remporté un appel d'offres de 35 millions d'euros hors taxes à Annecy.
L'affaire avait débuté en décembre 2021, après un contrôle de la Chambre Régionale des Comptes d'Auvergne Rhône-Alpes sur sa gestion de l'hôpital d'Annecy-Genevois (CHANGE).
Extrait d'un article diffusé le 15 Février 2022 sur l'antenne d'ODS Radio
L’ancien directeur du CHANGE dans la tourmente
Nicolas Best, qui a dirigé le Centre hospitalier Annecy Genevois entre janvier 2015 et décembre 2018, est au cœur d’une enquête, ouverte en décembre dernier, pour des faits de corruption et favoritisme.
Selon nos confrères du journal Midi Libre qui révèlent les faits, les investigations concernent « la passation de plusieurs marchés publics en lien avec le fonctionnement des hôpitaux d’Annecy et de Nîmes », Nicolas Best étant actuellement à la tête du CHU de Nîmes ( il a été limogé en 2023). Une perquisition a notamment été menée jeudi dernier dans son appartement ainsi que son bureau, et plusieurs objets ont été saisis. Son entourage indique qu’il est serein face à l’enquête.
