L’ouvrage construit en 1674 nécessitait en effet des travaux de mise en valeur et de restauration qui auront duré deux ans. A l’issue de ce chantier, le pont a retrouvé sa forme initiale ainsi que sa couleur claire d’origine, mais il permet aussi désormais aux vélos et aux piétons de l’emprunter de manière plus confortable. Une opération qui s’élève à 1,4 millions d’euros.
Les précisions du Département de la Haute-Savoie :
Inauguration des travaux de restauration du Pont-Vieux de Cluses
Pour garantir la sécurité des usagers, le Conseil départemental de la Haute-Savoie entretient plus de 1400 ponts sur son réseau routier. Construit en 1674, le Pont-Vieux de Cluses nécessitait des travaux de mise en valeur et de restauration qui ont duré près de deux ans. Désormais terminés, Martial Saddier, Président du Conseil départemental de la Haute-Savoie, Jean-Philippe Mas, Maire de Cluses, Vice-président du Département et Conseiller départemental du Canton de Cluses, Myriam Lhuillier, Vice-présidente déléguée à la culture et au patrimoine, Marie-Antoinette Métral, Conseillère départementale du Canton de Cluses, Rémy Darroux, Sous-Préfet de Bonneville et Cyril Pellevat, Sénateur et Conseiller régional ont inauguré mercredi 31 juillet la fin des travaux.
Inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques par arrêté du 3 juin 1975, le Pont-Vieux était en mauvais état de conservation tant architectural que sanitaire. Emprunté par les modes actifs (piétons, cycles, etc), des travaux de restauration étaient nécessaires.
En 2018, le Conseil départemental s’est engagé comme partenaire du projet européen « Sauvegarder », porté dans le cadre du plan intégré thématique (PITEM) « Patrimoine, Culture, Économie », inscrit dans le programme Interreg France-Italie Alcotra. Ce projet vise à étudier, préserver et valoriser des patrimoines méconnus. Le Conseil départemental a souhaité intégrer la restauration du Pont-Vieux de Cluses dans le cadre de ce projet européen.
Les travaux ont ainsi consisté en la restauration structurelle de la voûte ainsi que son étanchéité, la mise en valeur de l’ensemble des maçonneries (dévégétalisation, nettoyage et rejointoiement), la démolition d'un encorbellement en béton armé, le décapage de la chaussée existante et la réalisation de murets et de garde-corps, la réfection du tablier et de la chaussée nouvelle en pavés et en béton désactivé ainsi que l'assainissement pluvial.
À l’issue du chantier, l’ouvrage a retrouvé non seulement sa forme initiale, mais aussi sa couleur claire d’origine, un calcaire gris souris, comparable à celle des affleurements de roche qui jalonnent l’Arve et se retrouvent au pied des piles.
L’aspect extérieur du pont a été repris mais également ses fondations avec une mise aux normes actuelles de sécurité. Au milieu de la chaussée et des pavés conservés, une bande de roulement de 2,60 mètres de large permet désormais aux cycles et aux piétons de circuler plus confortablement.