Un trafic de stupéfiant démantelé sur le bassin annécien

Un trafic de stupéfiant démantelé sur le bassin annécien
Photo d'illustration

Les faits remontent au 20 juillet dernier.

Une patrouille pédestre de gendarmes a été effectuée dans un bois à Chavanod, connu pour être un lieu de vente de stupéfiants. Les deux agents ont finalement interpellé un ressortissant albanais qui venait de se débarrasser de plusieurs sachets contenant de la drogue, et découvrent sur lui de l’héroïne, de la cocaïne ainsi que de l’argent liquide. Son logeur ainsi que trois consommateurs de stupéfiants ont été interpellés le lendemain. Les deux premiers individus ont été condamnés respectivement à 18 mois de prison ferme et 8 mois de prison avec sursis. 

Le communiqué de la Compagnie de gendarmerie d'Annecy :

Le 20 juillet 2024, deux gendarmes de la brigade d'Annecy-Seynod effectuent une patrouille pédestre dans un bois connu pour être un lieu de vente de produit stupéfiants, sur la commune de Chavanod. Rapidement, ils remarquent la présence au sol de déchets caractéristiques des usagers de stupéfiants (sachets zips, papiers aluminium…). Poursuivant leur chemin, ils aperçoivent dissimulé derrière un arbre, un individu auquel ils effectuent les injonctions. Celui-ci se débarrasse de plusieurs sachets de stupéfiants avant d'être interpellé par les militaires. Il est ainsi découvert en possession de 790€ en numéraire, 21.69 grammes d’héroïne, 9.19 grammes de cocaïne et un téléphone portable. Les investigations réalisées confirment l'implication de ce ressortissant albanais dans un trafic d’héroïne depuis près d’un mois.

Déterminés et tenaces, dès le lendemain, les enquêteurs identifient le logeur de ce mis en cause qui est arrêté à son tour, ainsi que trois autres consommateurs de stupéfiants. Les perquisitions opérées amènent la saisie de cocaïne, d’héroïne, de numéraires, et de manière incidente, de 18 pieds de résine de cannabis, au sein d’une chambre de culture, ainsi que du matériel afférent.

Le trafiquant de produits stupéfiants et son hébergeur ont été déférés devant la justice et condamnés respectivement à :
    • 18 mois de prison ferme avec mandat de dépôt et interdiction du territoire français pour le premier 
    • 8 mois de prison avec sursis, 500 euros d’amende et confiscation du téléphone saisi pour le second