De nombreuses interventions pour les écogardes du Semnoz et du Veyrier

De nombreuses interventions pour les écogardes du Semnoz et du Veyrier

Au total, ils ont réalisé en 3 semaines plus de 600 interventions sur les deux montagnes du bassin annécien.

Pour rappel, un dispositif est mis en place par l’Agglomération du Grand Annecy depuis début juillet pour concilier les usages entre les randonneurs, les campeurs, les alpagistes et leurs troupeaux ou les exploitants forestiers et préserver les espaces naturels. Les écogardes font donc de la prévention, de la sensibilisation aux bonnes pratiques sur les massifs ou encore indiquent aux campeurs et pique-niqueurs les espaces autorisés. 

Les précisions de l’Agglomération du Grand Annecy :

Plus de 600 interventions en 3 semaines pour les écogardes du Semnoz et du Veyrier

La mission de Camille et Alexis, les deux écogardes assermentés qui patrouillent sur le Semnoz et le mont Veyrier a commencé au début du mois de juillet. Ce sont déjà plus de 20 interventions par sortie qu’ils font auprès des randonneurs et des campeurs pour les diriger vers les zones de bivouac autorisées ou leur rappeler les bonnes pratiques en montagne et en zone d’alpage.

Une priorité, protégerles alpages et assurer la conciliation des usages

« Après seulement trois semaines sur le terrain, Camille et Alexis nous démontrent la pertinence du dispositif que nous avons mis en place pour concilier les usages entre les randonneurs, les campeurs, les alpagistes et leurs troupeaux ou les exploitants forestiers et préserver nos espaces naturels. Un dispositif nouveau qui vient s’intégrer dans notre stratégie pour développer un tourisme durable et responsable », a déclaré Frédérique Lardet, présidente de l’Agglomération du Grand Annecy. Depuis plusieurs années, notamment depuis la période du Covid, la fréquentation du Semnoz comme du Veyrier connaît une augmentation continue. Dans ce milieu naturel fragile, cela génère de nombreux conflits d’usage, en particulier avec les alpagistes dont les troupeaux sont dérangés et voient leurs pâturages abîmés par les bivouacs et les passages. De nombreuses incivilités peuvent également être commises engendrant parfois des problèmes de sécurité comme des départs de feu en plein été.

Deux écogardes assermentés pour prévenir, échanger et communiquer sur les bonnes pratiques en alpages

Pour Fabienne Duliège, vice-présidente du Grand Annecy à l'agriculture, l'alimentation et la ruralité, « il s’agit d’instaurer un respect mutuel entre tous les usagers de la montagne, en particulier, dans une société qui connaît de moins en moinsles codes et les usages de l’agriculture de montagne, d’informer les visiteurs sur les bonnes pratiques. ». C’est bien la mission première des deux écogardes, Camille et Alexis, issus tous les deux de formations spécialisées dans l’environnement et assermentés.

Ils sont là tout d’abord pour faire de la prévention, de la sensibilisation aux bonnes pratiques sur les massifs, pour indiquer aux campeurs et pique-niqueurs les espaces autorisés, notamment les trois zones de bivouac qui ont été définies en concertation avec les alpagistes. Ils interviennent également sur le mont Veyrier auprès des randonneurs et auront pour mission de faire respecter les arrêtés d’interdiction de circulation au niveau du chemin des contrebandiers à Veyrier-du-lac et du Pré Vernet à Annecy. Ceux-ci ont été pris pour faire diminuer la pression de la fréquentation sur ce site sensible et entrent en vigueur le 29 juillet.

Un accueil très favorable de la part des touristes et visiteurs

Nos deux écogardes le disent eux-mêmes, ils reçoivent (presque) toujours un très bon accueil de la part des différents usagers qui acceptent volontiers les informations ou les déplacements de tentes à effectuer. « Nos écogardes, bien qu’assermentés, sont avant tout dans la bienveillance et la pédagogie. Nous avons déjà pu expérimenter tout leur intérêt l’année dernière avec d’autres communes ou communautés de communes. Nous sommes très heureux de les voir intervenir cette année sur ces deux monts symboliques du bassin annécien. » renchérit André Mugnier, président de la fédération des chasseurs, employeur des écogardes avec le soutien financier du Département de la Haute-Savoie.