Charles Prats, candidat Les Républicains soutenu par le Rassemblement National, a décidé de porter plainte contre son adversaire, le député sortant Xavier Roseren de Renaissance, pour dénonciation calomnieuse. Au milieu de ce conflit : les tracts de campagne sur lesquels Charles Prats pose avec sa robe de magistrat et une médaille de l’ordre du mérite. Xavier Roseren aurait alors demandé des poursuites pénales et disciplinaires à Eric Dupont-Moretti, ce que son adversaire juge donc de « dénonciation calomnieuse ». A noter qu’une plainte contre X a également été déposée pour complicité.
Le communiqué de Charles Prats :
« Je saisis la justice pénale contre Xavier Roseren »
Charles PRATS, candidat Les Républicains à droite, soutenu par le Rassemblement National, Reconquête et le RPR dans la 6ème circonscription de Haute-Savoie, dépose une plainte pénale contre Xavier ROSEREN, candidat de la majorité, pour dénonciation calomnieuse (article 226-10 du code pénal) et contre X pour complicité.
Xavier ROSEREN a fait savoir qu'il avait demandé à Éric DUPONT-MORETTI des poursuites pénales et disciplinaires contre Charles PRATS, par un courrier envoyé au garde des sceaux, ministre de la justice et au Conseil supérieur de la magistrature, en raison d'une photographie de Monsieur PRATS sur des tracts émis dans le cadre de la campagne législative sur laquelle on le voit en robe avec sa décoration à l'appui du texte biographique suivant « Charles PRATS était le magistrat de la Délégation Nationale à la Lutte contre la Fraude du gouvernement de Nicolas SARKOZY et François FILLON ».
Ne trouvant aucun fondement juridique à ces reproches et à l'occasion d'une rencontre lors d'un débat enregistré dans les locaux de France 3 Alpes le mercredi 3 juillet, l'équipe de campagne de Monsieur PRATS a interrogé l'équipe de campagne de Monsieur ROSEREN sur les textes de loi qui leur permettaient de penser qu'il y avait des infractions dans le document de Monsieur PRATS.
Réponse : « il doit y avoir un article, puisque c'est le Syndicat de la Magistrature qui nous a dit d'écrire ».
Dans le même temps, sur le plateau, le journaliste de France 3 menant le débat confirmait avoir été informé « en off» par le Syndicat de la Magistrature (SM) (voir le débat, à 10m40)
Si cette information est confirmée, est-ce bien le rôle d'un syndicat de magistrats d'œuvrer à la chasse aux bons et mauvais candidats aux élections législatives en usant de prétextes fallacieux?
Certains syndicats de magistrats semblent être devenus, malgré la condamnation de leur présidente dans l'affaire du « mur des cons », des succursales du Front Populaire, ayant désormais pour marionnette des candidats macronistes.
Outre la mise en cause de la responsabilité pénale du député sortant Xavier ROSEREN, l'enquête pénale permettra de déterminer les éventuelles complicités par instigation et de mettre à jour ces comportements scandaleusement antidémocratiques.