Ils dénoncent le turn-over généré par les postes à profil, le manque de stabilité également dans les équipes. On se souvient que le 9 avril dernier déjà la moitié des enseignants de REP + avait décidé de se mettre en grève pour dénoncer ces nominations sur postes à profil qui obligent certains à quitter leur école. Dans un communiqué, le principal syndicat d’éducation la Snuipp Fsu 73 a tenu a apporter son soutien à cette opération école morte aujourd’hui.
Retrouvez le communiqué du Syndicat FSU-SNUipp 73:
Le mardi 9 avril, la moitié des enseignant·es du REP+ de Chambéry le Haut était en grève pour dénoncer les nominations sur postes à profil, soumises à un entretien et un avis, qui déstabilisent les équipes, et obligent certain·es à quitter leur école.
Dans la foulée, réunis en assemblée le 11 avril, les parents d’élèves du quartier ont décidé de soutenir l’action des enseignant·es en organisant une journée « École Morte » jeudi 2 mai. Ils dénoncent le turn-over généré par les postes à profil, le manque de stabilité dans les équipes qui ne participe pas à instaurer de la confiance entre les familles et l’école, confiance pourtant indispensable particulièrement en éducation prioritaire, et par ailleurs maître mot de l’institution depuis Jean-Michel Blanquer.
Des pancartes annonçant l’opération du 2 mai ont été placées devant les écoles la veille des vacances, et enlevées dans la journée suite à l’intervention de l’IEN. La FSU-SNUipp dénonce ces agissements, typiques du « pas de vagues » et des tentatives de pression et intimidation en vogue au sein de notre institution, notamment depuis 2017.
La FSU-SNUipp 73 apporte son soutien à cette opération « École Morte » et réaffirme sa volonté de voir disparaître ces postes à profils, outils de management et de division délétères pour le bon fonctionnement du service public d’éducation.