C'est une bonne nouvelle. Selon Atmo, la qualité de l'air s'est en effet améliorée l'an dernier au sein de la région Auvergne-Rhône-Alpes, cependant les efforts doivent se poursuivre pour réduire les effets sur la santé.
Les efforts sont à fournir aussi bien d’un point de vue individuel que collectif. En parallèle, sachez que les instances européennes sont sur le point de voter une nouvelle directive sur la qualité de l’air qui apportera entre autres un nouvel abaissement des seuils réglementaires dans la perspective justement d’abaisser les effets sur la santé.
Le bilan d'Atmo pour la qualité de l’air en Auvergne-Rhône-Alpes en 2023 :
L’amélioration de la qualité de l’air évolue en fonction de la quantité de polluants qui sont émis mais est également dépendante des phénomènes météorologiques de l’année. Dans un contexte de changement climatique global, 2023 reste surtout marquée par une succession de périodes météorologiques avec des influences différentes sur la qualité de l’air. Parmi les phénomènes remarquables, sont à prendre en considération pour cette année :
• Un hiver 2022-2023 doux avec peu de précipitations ;
• Un printemps contrasté avec une grande douceur et des épisodes de fraîcheur marqués ;
• Un été chaud qui se classe au quatrième rang des étés les plus chauds depuis 1900 ;
• Un automne au premier rang des automnes les plus chauds et particulièrement humide.
D’un point de vue pollution chronique, l’année 2023 consolide la tendance à l’amélioration de la qualité de l’air dans notre région. Depuis 2007, les principaux polluants réglementés sont en baisse :
• - 50 % pour le dioxyde d’azote (NO2), polluant traceur du trafic routier ;
• - 49 % pour les particules PM10 ;
• - 64 % pour les particules fines PM2,5.
Sauf pour le cas de l’ozone (O3) qui montre une augmentation de 20% entre les niveaux moyens de 2007 et ceux de 2023.
Toutefois, le bilan global positif pour les particules et le dioxyde d’azote ne doit pas masquer quelques points de vigilance sur notre territoire :
• Même si la tendance long terme pour les particules (PM10 et PM2,5) montre une diminution importante, nous observons une stagnation de l’amélioration depuis 2019 ;
• Il reste toujours un dépassement réglementaire persistant en NO2 dans l’agglomération lyonnaise le long du périphérique.