Selon lui, « le coût d’indemnisation du chômage frontalier a explosé, passant de 540 à 920 millions d’euros entre 2012 et 2020 ». En ce qui concerne la Suisse, le député explique que le pays rembourse 150 millions d’euros sur les 667 millions d’indemnisation, une participation qu’il juge « faible ». Xavier Roseren souligne notamment que le droit suisse permet de licencier facilement les frontaliers, dont les salaires sont « plus de deux fois supérieurs à la moyenne française », un impact important sur les indemnisations.
Les précisions de Xavier Roseren :
« 920 millions d’euros de chômage des frontaliers : trop c’est trop ! »
Ce mercredi 3 avril 2024, dans le cadre de débats à l’Assemblée nationale concernant le bilan des réformes de l’assurance chômage depuis 2017, le député Xavier Roseren a interpellé la ministre du Travail Catherine Vautrin et le directeur général de l’Unedic Christophe Valentie :
« Le coût d’indemnisation du chômage frontalier a explosé, passant de 540 à 920 millions d’euros entre 2012 et 2020. S’agissant de la Suisse, c’est 667 millions d’euros d’indemnisation avec un remboursement de ce pays seulement de l’ordre de 150 millions.
En plus de cette faible participation, le droit suisse permet de licencier facilement les frontaliers, y compris les seniors. C’est alors à la France de les indemniser sur des salaires plus de 2 fois supérieurs à la moyenne française, » a-t-il déclaré.
« Cette situation, dans un contexte de plein emploi en Haute-Savoie et de réduction du déficit public, est inacceptable ! » conclut le député Xavier Roseren.