Les syndicats de l'éducation appellent à un rassemblement ce matin devant le Lycée Monge à Chambéry, des enseignants et parents d'élèves du collège "De Gaulle" à Cluses organisent une opération "Collège mort". Enfin le manque de professeurs dans les établissements scolaires crée encore la colère d'Associations de parents d'élèves.
Un rassemblement devant le Lycée Monge à Chambéry:
Nouvelle mobilisation des syndicats de l’éducation aujourd’hui en Savoie. Après la journée de grève dans la fonction publique mardi et des assemblées générales mercredi. Et bien un rassemblement est prévu dès 10h30 ce matin devant le Lycée Monge à Chambéry. Le personnel prévoit de symboliser des centaines de suppressions de poste dans l’éducation en s’allongeant au sol. L’intersyndicale appelle notamment les professeurs de français et de mathématiques a venir exprimer leur indignation aujourd’hui face aux décisions prises par le ministère de l’éducation.
Opération "collège mort" à Cluses
Une partie des enseignants et des parents d’élèves du collège De Gaulle à Cluses appellent à une action "collège mort" ce jeudi. « Contre la réforme du choc des savoirs, pour un choc des moyens », c’est le mot d’ordre. Ils dénoncent la mise en place de groupe de niveaux qui serait stigmatisante ou encore la fin des groupes de Science ou en langue ainsi que la disparition des dispositifs de soutien en math et français. Mobilisation de 10h à 12h alors que les enseignants appellent les parents à ne pas mettre leurs enfants au collège aujourd’hui.
Manque de professeurs au collège des Barattes à Annecy le Vieux
Le manque de professeurs dans les établissements scolaires est une problématique de plus en plus constatée aujourd’hui. C’est le cas notamment du collège des Barattes à Annecy-le-vieux. 3 classes n’ont tout simplement plus de professeurs de français depuis le mois de décembre. Selon l’association de parents d’élèves, environ 90 élèves de 4ème pâtissent aujourd’hui de cette absence chronique de professeurs. Fin mars ils auront déjà manqué 40 cours de français. Les demandes de remplacement adressées au rectorat ne semblent ne changent rien aujourd’hui à la situation.
