La question mérite d’être posée après un article paru dans le journal Le Parisien-Aujourd’hui en France. "Les décennies 1980 et 1990 ont été celles du développement tous azimuts du TGV en France. Quarante ans après la première circulation de cette fierté nationale, en 1981, l’heure est-elle à son rabougrissement ?" c'est la question que pose le quotidien. Il s'appuie pour cela sur un document interne de la SNCF envisageant de diminuer la desserte ferroviaire sur certaines lignes jugées déficitaires aujourd’hui.
Annecy et Chambéry seraient parmi les 13 lignes visées
Les dessertes de Chambéry, Annecy et Grenoble pour Paris en font partie. "La SNCF cible des liaisons déficitaires. Selon nos informations, y figurent : Paris-Arras, Paris-Dijon, Paris-Chambéry, Paris-Metz-Nancy, Paris-Grenoble, Paris-Annecy, Paris-Reims ou encore Paris-La Rochelle" écrit le journal.
Une Député savoyarde monte au créneau
Un article qui n’a pas manqué non plus de faire réagir la député Modem de la Savoie Marina Ferrari qui a donc interpellé le PDG de la SNCF dans un courrier. La députée se dit étonnée de cette décision, décrivant une ligne « structurante et essentielle au développement économique et touristique de la Savoie », territoire proche de la Suisse et de grandes agglomérations.
De son côté la SNCF dément toute diminution de la desserte même si la société ferroviaire reconnait mener des reflexions sur le sujet. Affaire à suivre...