La Ville occupe en effet la 1ère place du classement réalisé par Le Figaro sur la baisse de la pollution des communes de plus de 50 000 habitants. Celui-ci cherche à savoir qu’elles sont les villes dont la qualité de l’air s’est le plus améliorée en l’espace de 10 ans, en calculant l'évolution de la concentration dans l'atmosphère de quatre polluants dont l’impact négatif sur la santé ou l'environnement est reconnu. Annecy termine donc en tête du classement comprenant 119 communes au total, avec 43,1% de baisse de la pollution sur 10 ans. La ville partait de loin en matière de qualité de l’air, sa marge de progression est donc importante.
Les précisions de l'Agglomération du Grand Annecy :
Baisse de la pollution : Annecy à la 1ère place du classement « Le Figaro » des communes de plus de 50 000 habitants !
Pour chaque commune de plus de 50 000 habitants, Le Figaro a calculé l'évolution de la concentration dans l'atmosphère de quatre polluants dont l’impact négatif sur la santé ou l'environnement est reconnu. Annecy en occupe la première place !
43,1 % de baisse de la pollution sur 10 ans !
1 ère place du classement « Le Figaro » des 119 communes de plus de 50 000 habitants !
S’appuyant sur une méthodologie innovante prenant en compte quatre polluants dont l'impact négatif sur la santé ou l'environnement est reconnu, Le Figaro a cherché à savoir quelles étaient, parmi les villes françaises de plus de 50 000 habitants, celles dont la qualité de l’air s’était le plus améliorée en l’espace de dix ans.
L’article du Figaro souligne qu’en France, la situation a tendance à s’améliorer. Les niveaux de pollution ont baissé significativement en l’espace de dix ans (-30% en moyenne entre 2011 et 2021).
« Évidemment il y a toutes les évolutions liées à la réglementation et aux avancées technologiques. Typiquement, on estime que le renouvellement du parc automobile a pu contribuer jusqu’à 50% des réductions de la pollution au dioxyde d’azote », explique Nicolas Vigier, référent connaissances au sein d'Atmo Auvergne-Rhône-Alpes.
Annecy, l'exemple des spécificités des vallées alpines
Selon Le Figaro : Il faut dire que la «Perle des Alpes» n’était pas vraiment un bon élève en matière de qualité de l’air, et sa marge de progression importante. «L’une des spécificités de la région, et encore plus dans cette zone, c’est la part élevée de logements qui se chauffent au bois. Ce mode de chauffage est utilisé de manière ancestrale et on en a beaucoup fait la promotion», contextualise Nicolas Vigier. Pourtant, cette pratique contribue «jusqu'à 70-80% des émissions de particulesfinessur les vallées alpines», qui entourent la ville d’Annecy.
Le Figaro souligne également le Fond Air Bois, soutenu par l’Ademe mais aussi qu’Annecy a encore du chemin à faire pour arriver à un niveau de concentration de polluants satisfaisant.
❝ Cette enquête confirme ce que nous avait annoncé Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires en juillet dernier lors du Comité Ministériel Qualité de l’Air en Ville.
C’est une grand satisfaction de constater l’efficacité des premières mesures mises en place. Nous avons aussi la chance de bénéficier du dynamisme économique de notre territoire et du renouvellement rapide du parc de véhicules.
Priorité est maintenant donnée à nos infrastructures lourdes, refonte du réseau et de la tarification Sibra, Pôles d’Échange Multimodaux (PEM) et Transport en Commune en Site Propre Intégral (TCSPi). Nous avons 5 ans pour le faire.
Enfin, d’ici 2030, la Zone à Faibles Émissions Mobilité (ZFE-m) tendra vers le respect des normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en matière de Qualité de l’Air ! ❞ Frédérique Lardet – Présidente de l’Agglomération du Grand Annecy
