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Les militants de Greenpeace mobilisés ce lundi à Chambéry.

Les militants de Greenpeace mobilisés ce lundi à Chambéry.

11 d’entre eux se sont donné rendez-vous devant la préfecture de Savoie hier.

Ils dénoncent la responsabilité de l’état face à l’élevage industriel et à l’essor des fermes-usines en France. L’ONG qui exige aujourd’hui un moratoire national sur la construction et l’agrandissement des ces méga exploitations d’élevage qui se développent sur tout le territoire. Des actions simultanées avaient lieu également dans toute la France et devant le ministère de l’agriculture à Paris.

L’élevage industriel : un fléau aux multiples conséquences négatives

Les fermes-usines ont de multiples conséquences négatives : émissions de gaz à effet de serre, pollution de l’eau par les nitrates qui favorisent par exemple la prolifération d’algues vertes, pollution de l’air par les émissions d’ammoniac, risques sanitaires pour les riverains et les animaux, perte d’autonomie des éleveurs et éleveuses… [6]. Face à la crise environnementale et climatique, le secteur de l’élevage doit faire l’objet d’une profonde transformation, qui commence par la mise en place d’un moratoire national sur tous les nouveaux projets de construction ou d’extension de fermes-usines en France. Cette refonte est nécessaire pour déployer et soutenir d’autres modèles d’élevage sur le territoire qui existent déjà : des élevages écologiques et paysans, adaptés aux territoires, qui respectent les limites planétaires, basés sur les pratiques de l’agroécologie et qui permettent l’autonomie des éleveurs [7].

 La « grande loi agricole » de E. Macron : un échec pour la transition agroécologique ?

Cette mobilisation intervient alors que la publication du pacte et de la loi d’orientation et d’avenir agricoles (PLOAA), promis il y a un an par E. Macron, a été maintes fois reportée et dont le contenu reste très flou. Greenpeace exige que cette loi intègre la nécessaire transition de l’élevage : celle-ci doit être planifiée et accompagnée, au risque d’assister passivement à la disparition progressive des élevages les plus vertueux au profit d'exploitations industrielles, dont le nombre continue d’augmenter. Si le gouvernement souhaite réellement soutenir et voir de plus en plus d’éleveurs et d’éleveuses sur le territoire français, il est nécessaire d’amorcer une sortie de l’élevage industriel en France.