D’après la préfecture de l’Ain, ce sont « les agents de cette réserve […] qui ont détecté leur présence ». Il s’agit du 1er cas de reproduction observé depuis plus d’un siècle dans le département, qui est considéré comme « front de colonisation de cette espèce depuis 2019 ». La préfecture rappelle que la présence du loup fait l’objet d’une attention particulière dans l’Ain.
Les précisions de la préfecture de l’Ain :
Loup : un premier cas de reproduction observé dans l'Ain
Le loup gris (Canis lupus) appartient à la famille des canidés, comme le chien ou le renard. Cette espèce protégée aux niveaux national et européen a recolonisé naturellement la France depuis le début des années 1990, à partir de la population italienne. Elle est maintenant présente de manière régulière sur le territoire métropolitain.
Ses capacités de déplacement étant très importantes, des individus, souvent seuls, sont observés occasionnellement dans les départements proches des secteurs historiques de présence permanente (Alpes et Massif central). L’Ain est considéré comme front de colonisation par cette espèce depuis 2019. En effet, depuis cette date, le loup est présent de manière passagère, mais récurrente, dans le département.
Deux louveteaux viennent d’être observés au sein de la réserve naturelle nationale de la Haute Chaîne du Jura. Ce sont les agents de cette réserve, qui participent au suivi de l’espèce en lien avec l’Office Français de la Biodiversité (OFB) dans le cadre du réseau national « Loup Lynx », qui ont détecté leur présence.
Il s’agit du premier cas de reproduction observé depuis plus d'un siècle dans l’Ain.
La présence lupine dans le département fait l'objet d'une attention toute particulière de la part des services de l’État, notamment au travers du pilotage du comité départemental loup et lynx. Cette instance, présidée par la préfète du département, a vocation à permettre d’évoquer l’ensemble des problématiques liées à la présence concomitante de deux grands prédateurs sur le territoire aindinois.