Le plan d’eau avait pour rappel été fermé à la suite de plusieurs épisodes de pollution aux perfluorés. Pour le groupe, elle ne « semble respecter le principe de précaution chère au domaine de la santé », pointant du doigt qu’il « est tout simplement recommandé de "ne pas boire la tasse" ». EELV rappelle alors que « les PFAS, majoritairement présents dans ce plan d’eau, ont des impacts multiplicatifs sur les risques de maladies chroniques comme le diabète, et augmentent la prévalence de cholestérol, favorisent les cancers et affaiblissent le système immunitaire. » Le groupe demande alors une meilleure communication sur les dangers pour les baigneurs.
Les précisions d'Europe Ecologie les Verts Pays de Savoie :
Plan d’eau de Rumilly : la baignade est autorisée malgré la pollution aux PFAS !
À la suite de plusieurs épisodes de pollution, le plan d’eau de Rumilly avait été fermé à la baignade pendant la saison estivale 2022. Les conditions sanitaires d’un point de vue microbiologique étant désormais remplies, il a été décidé de le rouvrir cet été. Pourtant, le plan d’eau connaît actuellement une pollution aux PFAS, ce qui représente un danger potentiel pour tous ses usagers. En effet, ces per et polyfluoroalkylés, qui restent présents pour des millénaires, ont un impact majeur sur le vivant.
Pour rappel, Monsieur Heison, le Maire de Rumilly, est le garant de la sécurité et de la salubrité publique (article L1212- 2 du code général des collectivités territoriales). Et même si aucune réglementation concernant la teneur en PFAS n’est en vigueur pour les eaux de baignade, on s’étonne qu’une campagne proactive de réduction des PFAS et de leur dépollution ne soit pas mise en place. Au lieu de cela, il est tout simplement recommandé de « ne pas boire la tasse ».
L’ouverture à la baignade du plan d’eau ne nous semble pas respecter le principe de précaution chère au domaine de la santé. Qui plus est sans aucune information des baigneurs. Pour rappel, les PFAS, et notamment le PFOA, majoritairement présents dans ce plan d’eau, ont des impacts multiplicatifs sur les risques de maladies chroniques comme le diabète. Ils augmentent la prévalence de cholestérol, favorisent les cancers et affaiblissent le système immunitaire.
Ne fermons donc pas les yeux sur cette pollution invisible mais loin d’être inoffensive ! Dans un contexte où les demandes émanants des élus régionaux et des associations n'ont toujours pas trouvé de réponse, cette problématique doit être prise à bras le corps par l’exécutif.
"Une campagne d'imprégnation des tissus humains a été engagée par la Métropole de Lyon avec le soutien des communes. Pourquoi les autorités publiques de Haute-Savoie se refuse à une telle démarche de connaissances scientifiques?" s'interroge Fabienne Grébert, conseillère régionale.
C’est pourquoi nous demandons la mise en place :
• d’un affichage clair et informatif sur la présence de PFAS et sur les conséquences possibles sur les baigneurs.
• d’une campagne d'information auprès des populations et des actions pour mesurer les impacts sur la santé des habitant.es du bassin de vie.
• d’une réglementation forte sur ces substances pour diminuer leur omniprésence et leur toxicité