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La psychiatrie haut-savoyarde tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme

La psychiatrie haut-savoyarde tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme

C’est encore l’Établissement Public de Santé Mentale de La Roche-sur-Foron qui inquiète.

L'EPSM inquiète même si "la situation des autres établissements du département qu’ils soient publics ou privés n'est guère plus brillante" selon un communiqué de l’Union nationale de familles et amis de personnes malades ou handicapées psychiques (UNAFAM). En cause : une équipe mobile créée en 2021 pour repérer et traiter plus rapidement les troubles des enfants et des adolescents, et éviter ainsi des hospitalisations. L’Agence régionale de santé vient d’annoncer un arrêt du financement de cette unité. Une décision qui intervient alors que l’établissement de La Roche-sur-Foron va réduire son activité de moitié en juin, faute de personnel soignant suffisant.

« Où les malades psychiques de Haute-Savoie pourront-ils être accueillis et soignés ? » s’alarme l’UNAFAM dans une lettre aux 9 parlementaires de Haute-Savoie.

Dans cette lettre l'association s'inquiète de la baisse de moyens financiers ou humains et de leurs conséquences.

Elle explique : "Ouvert en 2012 dans ses nouveaux locaux, l’EPSM, avec une capacité théorique de 208 lits, est le seul hôpital public spécialisé en psychiatrie pour un département de 800 000 habitants. Il est le seul, avec le pôle de psychiatrie du Centre Hospitalier d’Annecy Genevois, où soit théoriquement possibles l’hospitalisation sans consentement de malades psychiques en crise et la prise en charge des patients les plus gravement atteints. Le secteur géographique qu’il est sensé desservir compte 480 000 habitants".