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Coup dur pour les partisans du Lyon-Turin.

Coup dur pour les partisans du Lyon-Turin.

Le comité d’orientation des infrastructures vient de rendre son rapport il y a quelques jours sur les projets de transports de demain à la première ministre Elisabeth Borne.

Ce rapport semble démontrer que le Lyon-Turin ne serait pas une priorité et que la France aurait d’autres urgences aujourd’hui. Le scénario du gouvernement serait de repousser la livraison des nouvelles voies d’accès au tunnel transfrontalier à l’horizon 2045. La priorité serait donc donnée à la ligne historique entre Dijon et Turin. La première ministre qui s’est par ailleurs dite favorable à un plan d’investissement de 100 milliards d’euros pour le ferroviaire d’ici à 2040.

Les réactions des élus:

« Le COI est composé de membres notoirement opposés au Lyon – Turin. Les pistes
qu’il propose sont totalement éloignées de l’attente de nos habitants et de la réalité
de nos territoires. On parle de proposition qui condamneraient nos habitants et nos
territoires. Il faut absolument que l’Etat réagisse, qu’une décision ferme et rapide
soit prise concernant les voies d’accès. », réagit Emilie BONNIVARD, député de la
Savoie et conseillère régionale.


« Le projet de rapport du COI sur les accès du Lyon-Turin n'est pas acceptable. Le
calendrier proposé, de reporter en 2045 les nouvelles voies d'accès, remet en cause
le travail réalisé dans le cadre de la Déclaration d’Utilité Publique de la section
française signée en 2013. Il y a de véritables enjeux stratégique, économique et
écologique pour nos vallées en Savoie à respecter le calendrier initial. Le
gouvernement doit prendre ses responsabilités rapidement pour nos concitoyens et
travailler en coordination avec l'Italie. », souligne Cédric VIAL, sénateur de la Savoie
et conseiller régional.


« Le gouvernement doit accélérer sur la question du Lyon – Turin, nous n’avons plus
le temps de tergiverser. Nos territoires l’attendent, nos habitants aussi. Les pistes
étudiées aujourd’hui méprisent les attentes du terrain par leur manque d’ambition
et par la faiblesse des investissements proposés. Il faut accélérer : l’Italie sera prête
à temps ; la France se doit, elle aussi, d’être à la hauteur de l’enjeu. », déclare
Laurent WAUQUIEZ, Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.