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« Bakhtiar a fait mourir le club ! »

Déclaration d'Yves Bontaz.

A l'occasion de la signature d’un partenariat avec l’EDF de bobsleigh mercredi, le truculent PDG de Bontaz Centre, l'un des principaux sponsors du club, a livré son analyse personnelle de la situation de l'ETG FC, relégué en L2. Extraits. La relégation "C'est le grand désastre, c'est la déprime vu qu'on descend en Ligue 2. J'ai une colère assez importante contre les deux actionnaires, Mr Bakhtiar et Mr Tumbach, qui m'ont mis au tribunal pendant un an et qui ont gagné le procès. Je voulais être actionnaire pour éclater le capital et faire entrer toutes ces grandes sociétés françaises haut-savoyardes comme Mobalpa, Somfy ou SNR. Mais bon, Bakhtiar a voulu rester tout seul pour être le roi... il a fait mourir le club !" Fin du partenariat Bontaz - ETG ? "Je vais faire un procès pour casser mon contrat de sponsorisme (ndlr : qui porte encore sur deux saisons). Mon avocat m'a dit que, comme il m'avait mis dehors, le procès n'allait pas duré très longtemps et que j'allais le gagner ! Je ne serai donc pas sur les maillots la saison prochaine sauf si les deux qui ont massacré le club s'en vont Je ne peux pas donner de l'argent à des gars qui m'ont attaqué au tribunal pendant un an ! Mardi, ils sont venus me voir pour revendre les actions. Je leur ai proposé 30% du prix et, du coup, je n'ai pas eu de réponse !" Bontaz pointe du doigt le recrutement "Nous n'avions pas d'argent pour recruter un ou deux bon joueurs, il nous fallait du sang neuf. Pour recruter il fallait 6 millions d'euros et nous ne les avions pas, les actionnaires n'ont pas amené d'argent." Une vision économique et sportive très pessimiste "Dans la pratique ceux qui descendent mettent très longtemps à remonter. Il n'y a pas une belle ambiance. Les Dupraz se sont ralliés à moi il y a deux mois mais avant ils tapaient à boulet rouge contre moi. Je ne pense pas que l'ETG se relèvera. On ne sait même pas s'il faut garder le même entraineur. Pascal Dupraz dit lui-même qu'il ne sait pas s'il va rester. Ils vont avoir les salaires divisés au moins par deux là-bas donc tous les joueurs vont partir ! Nous allons avoir un budget de 15M€ au lieu de 28M€. Et 28M€ ne suffisaient pas, il fallait 35M€ ! Il y aura sûrement des licenciements au club. J'étais un peu le seul à tirer la sonnette d'alarme mais personne ne m'a écouté..."