Chevaline : une information judiciaire ouverte

Le procureur de la République d’Annecy, Eric Maillaud confirme les identités des victimes de la tuerie de Chevaline. Il s’agit bien de la famille Al Hilli. La fillette de 4 ans a de son côté affirmé ne pas bien connaitre la personne la plus âgée qui se trouvait dans la voiture, celle qu’on décrivait jusqu’à maintenant comme la mère. Les deux fillettes seront rapatriées dès que possible en Grande-Bretagne, mais la plus grande est toujours dans un coma artificiel. Concernant l’enquête, il s’agirait plutôt de 25 coups de feu tirés de l’extérieur vers l’intérieur du véhicule. L’autopsie des corps est toujours en cours, elle devrait se terminer tard dans la soirée. Le procureur confirme simplement que tous les corps ont été atteint d’au moins 3 balles, dont au moins une dans la tête. Toujours aucune piste n’est privilégiée pour expliquer ce drame. Eric Maillaud confirme tout de même que le frère de la victime est entendu en Grande Bretagne. Sur les lieux du crime l’enquête est maintenant terminée et l’endroit est à nouveau accessible. Les investigations se poursuivent. Des gendarmes savoyards partent notamment en Grande-Bretagne pour l’enquête. Les résultats des autopsies des corps sont attendues ce vendredi soir ou samedi. A Londres le frère de la victime présumée est entendu par la police. Il s’est présenté lui-même pour tenter de se disculper. Une piste jugée sérieuse par les enquêteurs, d‘autant plus qu’il y avait un litige financier entre eux. Par ailleurs, Le Procureur de la République d’Annecy, Eric Maillaud a reçu l’ambassadeur de Grande-Bretagne ce vendredi. De son côté Manuel Valls prend la défense des enquêteurs haut-savoyards. Certains critiquent la découverte tardive de la seconde fillette, 8h après la tuerie. « Je ne participerai pas de ce type de polémique inutile et injustifiée. Les gendarmes les enquêteurs, les techniciens, et les médecins ont accompli un travail de très grande qualité » a déclaré le ministre de l’intérieur qui estime qu’il n’y a eu aucune faute.