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Agression de soignants à Annemasse: le ministre de la santé envisage de se rendre sur place

Agression de soignants à Annemasse: le ministre de la santé envisage de se rendre sur place

C'est ce qu'il aurait fait savoir aujourd'hui mais rien n'a été confirmé par la préfecture et l'établissement

Plus de 24 h après la violente agression survenu aux urgences de l’hôpital privé des Pays de Savoie à Annemasse, le ministre de la Santé Yannick Neuder a fait savoir qu’il envisageait de se rendre sur place dès demain samedi 11 Janvier pour rencontrer les équipes de l’hôpital. Pour l’heure rien n’est confirmé du coté de la préfecture, ni même de l’établissement quant à sa venue.

Pas de réouverture des urgences avant au moins lundi

Les urgences de l’hôpital qui devaient initialement rouvrir ce matin resteront fermées au moins jusqu’à lundi. Le ministre qui entend rappeler que l’état appliquera une tolérance zéro concernant les agressions de soignants.

Rappel des faits

Mercredi soir on le rappelle vers 23h, 2 frères dont l’un était venu pour des soins s’en sont pris au personnel médical faisant 7 blessés. Ils estimaient attendre trop longtemps. Les deux agresseurs ont donc été interpellés et placés en garde à vue. Garde à vue qui a d’ailleurs été prolongée jusqu’à demain. 

Voici le communique de l'établissement de santé

Le 8 janvier, aux environs de 23 heures, un patient et son accompagnant ont été accueillis au sein du service des urgences de l’Hôpital privé Pays de Savoie. Après avoir réalisé l'admission, les individus ont exigé d'être pris en charge avant les autres patients. Le patient a été installé dans le service, mais son accompagnant a forcé l'entrée de la zone de soins. Une infirmière lui a demandé de retourner en salle 
d'attente pour patienter. En réponse, l'accompagnant a manifesté une violence physique et verbale envers deux infirmières. 

L'équipe des urgences au complet est intervenue en constatant la bagarre. Ils ont tenté de s'interposer face aux deux individus. Après des échanges violents, ils ont réussi à les écarter et à les faire sortir du service. Quatorze salariés de l'établissement ont été impliqués dans l'incident. Heureusement, les autres patients pris en charge n'ont subi aucun dommage. 

La police a été contactée immédiatement. Une cellule psychologique interne et externe a été mise en place pour soutenir le personnel. L'ARS a également été informée de la situation. L'ensemble de l'équipe est en état de choc et sept d’entre eux présentent des blessures, divers membres fracturés, divers hématomes et contusions. Heureusement, aucune urgence vitale n’est à déplorer. 

Les deux salles d'attente, entrée et sortie, sont équipées de caméras de surveillance. Une ronde du service de sécurité/sureté est réalisée plusieurs fois au cours des 24h, et toutes les portes du service des urgences et notamment celles donnant accès aux 
salles de soins sont sécurisées par un système de badge. 

Compte tenu de ces faits, l’équipe n’est pas en mesure de prendre en charge les patients et la direction a pris la décision de fermer le service ce jour et cette nuit. Le service des urgences sera fermé jusqu’au lundi 13 janvier à 8h (à réévaluer).