La vigilance rouge à la pollution est désormais levée en vallée de l'Arve. Il n’y a plus aucune vigilance. L’épisode de pollution de type combustion est terminé. C’est la conséquence du retour des intempéries depuis hier.
La dispersion des polluants favorisée vendredi et samedi
Pour ces deux prochains jours au moins les conditions météorologiques devraient être favorable à la dispersion des polluants, selon Atmo, l’observatoire de la qualité de l’Air en Auvergne Rhône-Alpes.
Les particules c'est quoi?
La combustion, sous toutes ses formes, produit des particules sur lesquelles vont venir s’agréger différents composés chimiques. En hiver, plus les températures diminuent, plus les besoins énergétiques individuels et collectifs augmentent, multipliant les combustions diverses. Les particules sont donc émises principalement par le chauffage au bois non performant (appareils anciens et cheminées ouvertes), le transport routier (gaz d'échappement, usure des pneus et des freins), les activités industrielles et agricoles.
La plupart du temps, les pics de pollution aux particules surviennent lorsque l’on observe un phénomène météorologique particulier : l'inversion de températures. Ce phénomène aggrave la situation en empêchant la dispersion verticale des particules (effet “couvercle”). Les polluants sont bloqués au sol et s’accumulent dans les basses couches de l'atmosphère, où se concentre la population. La topographie est également défavorable à la dispersion horizontale des polluants. On parle d'effet "cuvette" pour désigner une vallée enserrée entre deux massifs Par exemple : la vallée de l'Arve.
ll existe quatre grands types de particules
- Les PM10 ou particules grossières: Particules dont le diamètre est inférieur à 10 µm (micromètres), majoritairement émises par le secteur résidentiel, en particulier le chauffage au bois non performant. Ce sont également elles que l’on retrouve sur nos voitures lors des épisodes de poussières désertiques.
- Les PM2,5 ou particules fines : Particules dont le diamètre est inférieur à 2,5 µm (micromètres), émises en grande partie par le secteur résidentiel, en particulier le chauffage au bois non performant, et pour environ 10% par le trafic routier.
- Les PM1 ou particules submicroniques : particules dont le diamètre est inférieur à 1 µm (micromètre), la combustion des moteurs et les installations de chauffage en sont les principales sources.
- Les PM0.1 ou particules ultrafines (PUF) : particules dont le diamètre est inférieur à 0,1 µm, qui proviennent d'une multitude de sources, notamment les combustion de biomasse et de produits dérivés du pétrole, mais aussi de mécanismes de transformation des polluants gazeux dans l'atmosphère.