Le bâtiment et les installations des pompiers de Saint-Julien ne sont plus adaptés à ce centre qui a quadruplé le nombre de ses interventions depuis la construction. Le bâtiment n’est pas non plus fait pour une profession qui s’est féminisée ces dernières années.
De 500 à 2 000 interventions en une quarantaine d’années
Le bâtiment actuel, construit en 1982 pour répondre aux besoins opérationnels de l’époque a été mis à disposition du SDIS 74 lors de la départementalisation des services d’incendie et de secours en 2000. Il avait été pensé pour 500 interventions par an. Or le centre en réalise désormais 2 000 chaque année en étant un maillon essentiel des secours de l’agglomération transfrontalière. Les installations ne sont plus non plus adaptées aux 9 véhicules de secours.
Une profession qui se féminise
Par ailleurs l’accueil des personnels féminins n’est pas optimal alors que la profession se féminise de plus en plus. Les effectifs de Saint-Julien comptent 17 femmes sur la soixantaine de pompiers. De manière générale, le bâtiment ne dispose pas de vestiaires et de sanitaires en quantité suffisante tout en ne permettant que partiellement l’hébergement des sapeurs-pompiers de garde.
Livraison dans deux ans
La construction de cette caserne doit débuter au printemps prochain pour un montant de près de 9 millions d’euros, avec une livraison prévue en fin d’année 2026.
Le permis de construire de la future caserne a été délivré le 20 septembre, permettant désormais de consulter les entreprises pour la réalisation des travaux qui débuteront au printemps prochain. D’ici là, la Communauté de communes du genevois réalisera les travaux de voirie et de réseaux.