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Il n'y aura finalement pas de réduction du chômage des frontaliers

Il n'y aura finalement pas de réduction du chômage des frontaliers

Le Gouvernement a fait machine arrière sur cette réforme contestée en Haute-Savoie et dans l'Ain.

C'est une réforme qui était jugée injuste pour les frontaliers qui cotisent en Suisse mais qui auraient dû se contenter d'un quart de salaire seulement en indemnités chômage. Dans une situation politique compliquée, la mesure a été abandonnée.

Bonne nouvelle pour les frontaliers de la région

C'est une bonne nouvelle pour les frontaliers et leurs représentants, le Groupement Transfrontalier européen qui dit rester vigilant pour la suite. "Cette situation met en lumière l'urgence de négocier un accord bilatéral entre la France et la Suisse pour régler définitivement les questions liées à l'équilibre du système d’indemnisation chômage des frontaliers" selon le Groupement. "Cette décision représente une victoire pour les droits de milliers de frontaliers et constitue une reconnaissance de leur contribution essentielle aux économies des deux côtés de la frontière. Le Groupement Transfrontalier avait lancé une pétition qui a rassemblé 29 000 signatures.

Des élus mobilisés sur le sujet

La situation avait été dénoncée à plusieurs reprises par des élus de Haute-Savoie, notamment le Sénateur LR de Haute-Savoie Cyril Pellevat. Il se réjouit de l’abandon d’une réforme injuste et rappelle qu'avec les propositions sur la table certains frontaliers auraient perçu un chômage dont le montant est inférieur au SMIC. Or ils cotisent alors que la Suisse reverse un montant dérisoire à la France.

 

 

Son collègue Loïc Hervé (Sénateur UDI de Haute-Savoie) demande aussi des comptes sur l’indemnisation du chômage des frontaliers qui coûte chaque année 800 millions d’euros à la France et réclame des négociations avec la Suisse.