Une étape qui aura une saveur toute particulière puisque ce sport on le rappelle est candidat pour devenir une discipline additionnelle à l’occasion des Jeux Olympiques de 2030 dans les Alpes françaises.
Une réunion s'est tenue le 8 novembre en préfecture de Savoie
Le 8 novembre dernier la fédération française des clubs alpins de montagne et les élus locaux s’étaient retrouvé en préfecture de Savoie pour faire valoir les atouts de cette discipline.
L’escalade sur glace, future discipline additionnelle aux JO 2030 ?
Le sujet est dans les esprits depuis plus de 10 ans, avec une motivation intacte : d’abord, discipline en démonstration aux JO de Sotchi 2014 et aux JOJ de Lillehammer en 2016, l’escalade sur glace souhaite passer la vitesse supérieure en devenant une discipline additionnelle aux JO de 2030.
- À commencer par son appartenance à la famille de l’alpinisme, une pratique historique classée au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Tout un univers encore non représenté aux JOP et qui permettrait de tendre vers des JOP de la montagne au sens large, et par là même enrichir et diversifier l’éventail des disciplines de glisse.
- Son adaptation au changement climatique, car si elle fait partie des premières impactées, elle est aussi l’une des premières à s’être adaptée en combinant une épreuve avec des parties sur la glace et sur des panneaux en bois (dry tooling).
- Le savoir-faire de la FFCAM et de Champagny-en-Vanoise qui organisent des coupes du monde sur la tour de glace de Champagny-en-Vanoise, depuis 2013.
- La tour de glace, une structure existante et performante, unique en son genre en Europe, dans un cadre privilégié aux portes du Parc national de la Vanoise, dans une commune labellisée « Terre d’Alpinisme » et à proximité du village olympique de Bozel.
- Des épreuves spectaculaires et un circuit international établi, avec plus d’une centaine d’athlètes originaires d’une vingtaine de nationalités.
Les membres du futur COJO seront invités à assister à la finale de l’épreuve de difficulté, le samedi 1er février à 17h30, afin d'apprécier par leurs propres yeux l'ampleur de l'événement, et sa légitimité parmi les sports de montagne en hiver.
L’étape de Champagny-en-Vanoise
Après des escales en Corée et en Suisse, l’étape plagnarde arrive à mi-parcours sur les 5 dates que compte la coupe du monde 2025.
Deux épreuves sont proposées : la vitesse, qui consiste en un sprint vertical sur une paroi glacée et la difficulté, qui est une ascension technique chronométrée, sur un itinéraire mêlant glace et dry tooling. Un format où les grimpeurs impressionnent par leur capacité à se contorsionner et trouver des solutions. Quand tout ne tient qu’à une corde, les meilleurs sont finalement ceux qui savent allier l’explosivité, l’endurance, l’agilité, la prise de risque et surtout la stratégie pour aborder la voie.
Les athlètes français se consacrent à la difficulté, une épreuve dans laquelle ils excellent. À 23 ans, le tenant du titre depuis plusieurs années, Louna Ladevant est clair sur son objectif : truster les première et deuxième places avec son frère Tristan. Nul doute que la discussion engagée en toile de fond pour les JOP de 2030 ne peut que décupler cette détermination !
